La pomme à cidre se récolte au sol après chute naturelle ou provoquée et est ramassée dans la quasi-totalité de manière mécanique. Il est donc primordial d’utiliser des variétés qui présentent une bonne aptitude à résister aux chocs et de gérer la récolte de manière à préserver au mieux l’intégrité du fruit. Dans le cadre de l’évaluation variétale, il est nécessaire de disposer d’une méthode d’évaluation de l’aptitude à résister aux chocs.
Pour chaque variété :
Les fruits prélevés doivent être de calibre homogène et dans des arbres de charge identique à la parcelle. On identifie les arbres sur lesquels on effectue le prélèvement afin de le réitérer sur le même arbre 15 jours après. De plus, il faut veiller à ce que le premier prélèvement ne modifie pas la charge (prélever sur un nombre d’arbres suffisant).
On fait subir un choc identique à 30 fruits en les laissant tomber d’une distance de 81 cm sur un tapis de caoutchouc posé sur du béton, les fruits sont ensuite redéposés délicatement dans une caisse et conservés une journée à l’air libre.
Au bout de 24 heures, les fruits sont coupés en deux sur la meurtrissure et scannés.
Le but est de mesurer sur les scans obtenus la surface totale de chaque pomme et la surface de la meurtrissure éventuelle afin d’obtenir un taux de surface meurtrie.
Cette étape est réalisée avec l’aide du logiciel ImageJ, il permet de calculer la surface non meurtrie et la surface totale de la pomme. Ainsi, en déduisant la surface non meurtrie à la surface totale on obtient la surface meurtrie de la pomme que l’on transforme en pourcentage de meurtrissure. On peut ensuite classer les variétés de pomme en fonction de leur sensibilité aux chocs et de leur stade de maturité.
Sur les 10 fruits restants, on effectue différents tests dans le but de déterminer l’avancement de la maturité des fruits :
Puis, les fruits sont coupés en deux par leur partie équatoriale :